La réglementation thermique 2012
La Réglementation Thermique 2012 s’applique à tous les bâtiments neufs depuis le 1er Janvier 2013 et impose plusieurs exigences :
L’étanchéité à l’air
La RT 2012 impose que la perméabilité à l’air de l’enveloppe, Q4Pa-surf, soit inferieure ou égale à :
- 0,60 m3 par m2 et par heure en maison individuelle.
- 1,00 m3 par m2 et par heure en logement collectif.
Le confort d’été (Tic)
La RT 2012 a également pour objectif de limiter le recours à un système actif de climatisation dans certaines catégories de bâtiments. Pour ces bâtiments, la réglementation impose que la température la plus chaude atteinte dans les locaux, au cours d’une séquence de 5 jours consécutifs de très forte chaleur en été, n’excède pas la température intérieure conventionnelle de la zone, soit 26 °C en moyenne suivant les régions.
Le besoin bioclimatique maximum du bâti (Bbiomax)
La RT 2012 fixe un seuil limite à ne pas dépasser en termes de besoins de chauffage, de refroidissement et d’éclairage artificiel, indépendamment des systèmes énergétiques mis en œuvre.
Cet objectif varie de 40 à 140 points en fonction de la localisation géographique, de l’altitude, du type d’usage du bâtiment, de sa catégorie et pour les maisons individuelles de la surface habitable.
Pour minimiser les besoins en énergie du bâti et maximiser les apports solaires gratuits, la RT 2012 encourage une conception bioclimatique du bâtiment.
La consommation conventionnelle maximale d’énergie primaire (Cepmax)
La consommation en énergie primaire (Cep) de chauffage, de refroidissement, d’éclairage artificiel des locaux, de production d’eau chaude sanitaire et d’auxiliaires (pompes et ventilateurs) doit être inférieure à une consommation maximale de 50 kWh d’énergie primaire par m² et par an.
Cette valeur est modulée selon la localisation géographique, l’altitude, le type d’usage du bâtiment, la surface moyenne des logements et les émissions de gaz à effet de serre.
La réglementation thermique dans l’existant
La réglementation thermique des bâtiments existants s’applique aux travaux de rénovation dans les bâtiments existants, résidentiels ou tertiaires. Les dispositions de la règlementation thermique dans l’existant ont pour but de réduire de 38 % la consommation du parc de bâtiment existant d’ici 2020. Un enjeu important, sachant que le taux de renouvellement du parc est de 1 à 2%.
Les valeurs de résistance thermique fixées par la RT sont les suivantes :
RT dans l’existant | |
---|---|
Toiture | R > 4 |
Comble perdu | R > 4,5 |
Plancher bas | R > 2 |
Mur en façade | R > 2,3 |